Rapports narratifs, RSR et SFCR
Mais pourquoi le Pilier 3 est-il si stratégique ?
Le pilier 3 de la directive Solvabilité 2, dédié à la transparence de marché, exige une communication régulière de nombreux éléments qualitatifs et quantitatifs. Deux rapports narratifs sont imposés aux organismes d’assurance avec un objectif de diffusion au public (SFCR) et au superviseur (RSR).
Que contiennent les rapports SFCR et RSR ?
Les rapports SFCR et RSR doivent être respectivement remis tous les ans et au minimum tous les 3 ans.
Ceux-ci doivent tous les deux comporter, les éléments suivants :
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Présentation de l’activité et les résultats en décrivant les performances techniques et financières de l’entreprise d’assurance ou de réassurance.
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Information sur le système de gouvernance en particulier sur leur système de gestion des risques et leur gestion des fonctions clés.
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Identification sur le profil de risque et en particulier des risques inhérents à l’activité de l’entreprise (souscription, crédit, marché …)
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Valorisation à des fins de solvabilité des actifs, des provisions techniques et autres passifs.
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Gestion du capital y compris la gestion des fonds propres économiques, du SCR du MCR et du ratio de couverture.
Il est donc nécessaire que chacune de ces parties soient rédigées et coordonnées par des personnes ayant des connaissances en matière de comptabilité, de gestion des risques, de mathématiques actuarielles et financières.
Comment travailler efficacement sur les rapports narratifs ?
La rédaction des rapports nécessite un travail de communication dans lequel il est nécessaire de bien déterminer la granularité des informations communiquées et la manière de présenter sa structure.
En effet, le SFCR sera lu par diverses personnes, ayant une appétence plus ou moins forte sur certains volets du rapport. Ainsi, il devra être le plus harmonieux (alors qu’il est construit par des profils variés) ; le plus concis (alors que le sommaire est imposant) ; le plus conforme ( car l’ACPR et autres organismes tels que le commissaire aux comptes, le Fisc ou même des associations de consommateurs seront intéressés par sa lecture).
Les assureurs devront au préalable faire valider les rapports par leur Conseil d’Administration avant communication au public -via le site internet- et à l’ACPR.